D'après
l'uvre "Histoire et Description du Département
de l'Oise" de 1886.
Lamercurt
en 1190 puis Lamescourt, puis Lamécourt.
Commune
composée de 43 maisons groupées au fond et sur les
deux versants d'un vallon sans eau, habitations réparties
en trois rues : Grand'Rue, Petite Rue et rue d'Argenlieu.
En
1999, 66 foyers sont recensés pour une population de 202
habitants. La rue d'Argenlieu est devenue Chemin d'Argenlieu (impasse),
et on a aussi la rue de la Cavée, la Grande Rue, la rue de
la Terrière (impasse), la place de l'Eglise, la rue de la
Mare. On avait annexé la commune de Rémécourt
à celle de Lamécourt en 1827, mais on lui rendit son
autonomie en 1835. Dès 1524, la seigneurie de Lamécourt,
relevant en plein fief du château de Clermont, appartenait
à la maison de Hangest, qui la réunit à sa
terre d'Argenlieu, érigée pour elle en vicomté.
Elle y demeura incorporée jusqu'en 1789, où elle était
entre les mains des héritiers du marquis de La Valette, après
être restée près d'un siècle en la possession
de la maison Gon d'Argenlieu.
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Jusqu'en
1668, Lamécourt ne fut qu'un simple vicariat dépendant
de la paroisse de Cuignières : à cette date, les habitants
réclamèrent l'érection de leur église
en cure indépendante, disant qu'ils manquaient souvent de vicaire
et de sacrements, et que les eaux sauvages les empêchaient parfois
d'aller à la messe à Cuignières. Du reste, le
revenu du vicariat de Lamécourt, (consistant en seize muids
de grain et deux muids de vin par an) était suffisant pour
l'entretien d'un curé. La Dame d'Argenlieu avait donné
une maison pour servir de presbytère : les habitants s'engagèrent
à la rendre habitable et à faire toutes les réparations
du chur et de l'église. Le 27 mai 1668, Nicolas Choart
de Buzanval, évêque de Beauvais, se rendait à
Lamécourt ; le curé de Cuignières renonçait,
en sa présence, à ses droits sur les offrandes et les
dîmes, et le 4 septembre, le vicariat était érigé
en cure, dont la collation demeurait à l'évêque. |